Au préalable, les fonds et ETF ne feront pas mieux le travail qu’un achat direct de titre obligataire. Ils vous factureront des frais très élevés pour les fonds et un peu moins pour les ETF. Mais acheter un titre n’est pas toujours possible et l’ETF se révèle alors d’une grande aide. De plus, certains ETF dynamique intègrent des stratégies, que vous n’aurez pas besoin de gérer.
D’abord, détruisons le mythe : acheter des obligations d’entreprises, du Trésor ou étrangères, est aussi facile que d’acheter une action.
Toutefois, le désamour pour les obligations provient de leur concurrence directe avec le marché action, qui est plus coloré, plein de marques tendances et d’émotions associées.
Effectivement, le marché obligataire semble un peu terne à côté, mais il verse de très bons rendements si les bons choix sont faits.
En général, un investisseur acquiert les obligations auprès d’un courtier, tout comme les actions.
Nous verrons plus loin quel courtier. Bien que la présence de courtiers en ligne ait réduit les coûts, certains investisseurs pourraient toujours trouver cette démarche complexe.
Cependant, il n’en est rien
Les points clés des obligations pour vos investissements :
La diversification est cruciale. Il est recommandé que les investisseurs incluent une partie de leur portefeuille en obligations pour des raisons de diversification, et surtout de la moindre volatilité ( ↓ ↑ ).
Les obligations, en tant que titres à revenu fixe représentant des dettes, sont émises par des États, ou des entreprises. Elles confèrent aux propriétaires d’obligations le statut de créanciers. C’est le fameux marché de la dette.
Bien que de nombreux courtiers offrent désormais la possibilité d’acheter des obligations individuelles en ligne, l’achat de fonds ou d’ETF peut s’avérer très pratique.
Seul IBKR offre les meilleurs titre obligataires : pour cette raison, nous l’utilisons.
Comment acheter des obligations d'entreprises
*avant de vous précipiter, attention aux obligations bancaires qui sont parfois convertibles au pire moment…
La plus part des courtiers fiables proposent à présent d’acheter des obligations d’entreprises.
Nous travaillons essentiellement avec Interactive Brockers qui a notre préférence.
Plus le choix est vaste, meilleure sera la sélection. Et au final, chaque mois, il ne reste qu’une 50 aines d’obligations « intéressantes ».
Les obligations de Trade Republic étant à ce jour (2023) peu qualitatives…Voyons à l’avenir.
Selon la quantité et le type d’obligation achetée, les commissions des courtiers peuvent varier de 0,02 % à 0.9 %.
Attention aux offres annoncées « sans commission ». Lorsque vous faites appel à un courtier pour acheter des obligations, on vous dira peut-être que la transaction est sans commission.
Cependant, ce qui arrive souvent, c’est que le prix est majoré de sorte que le coût qui vous est facturé comprend essentiellement des frais compensatoires.
Les frais appliqués
Si le courtier ne gagne rien sur la transaction, il n’offrira probablement pas le service.
Par exemple, disons que vous avez passé un ordre pour 10 obligations d’entreprises qui se négociaient à 1 025 € l’obligation. On vous dira cependant qu’elles coûtent 1 035,25 € par obligation.
Ainsi le prix total de votre investissement ne s’élève pas à 10 250 € mais à 10 352,50 €. La différence représente une commission effective de 1% pour le courtier.
Pour identifier cette majoration avant l’achat, recherchez le dernier cours de l’obligation. Vous pouvez également utiliser le Trade Reporting and Compliance Engine (TRACE), qui affiche toutes les transactions de gré à gré (OTC) pour le marché obligataire secondaire.
Ainsi vous décidez si les frais de commission sont excessifs ou si vous êtes prêt à les accepter.
Acheter des obligations d’État, telles que les bons du Trésor (États-Unis) ou les Bons du trésor en France, fonctionne légèrement différemment de l’achat d’obligations d’entreprises.
De nombreuses institutions financières offrent à leurs clients des services qui leur permettent d’acheter des obligations d’État via leurs comptes de placement habituels.
Nous travaillons essentiellement avec Interactive Brokers, qui est devenu une plateforme d’investissement, plus qu’un portail de trading.
Si votre banque ou votre courtier ne vous propose pas ce service, il faudra penser à en changer.
Aux États-Unis, par exemple, les investisseurs individuels peuvent acheter des obligations et bons du Trésor (T notes, T-bonds et T-bills) via TreasuryDirect.
Ce n’est pas le cas en France ni en Europe.
Bien que ce service soit à la mode sur le Web, il ne vous est pas ouvert.
Pourtant, c’est idéal, car aucun frais ni commission ne sont facturés.
Cependant, vous devez disposer d’un numéro de sécurité sociale américain ou d’un numéro d’identification fiscale américain, ainsi que d’une adresse américaine, etc.
À titre d’information, voici comment cela fonctionne. Parrainé par le Département américain du Bureau du Trésor du Service Fiscal, TreasuryDirect permet aux investisseurs individuels d’acheter, de vendre et de détenir des bons du Trésor, des obligations, des titres protégés contre l’inflation (TIPS) et des séries I. et Série EE Obligations d’épargne sous forme dématérialisée via des comptes électroniques.
Reconnaître les obligations de qualité
Pour ce faire, les agences de notation évaluent la solvabilité des émetteurs d’obligations selon leur capacité à honorer leurs engagements financiers.
Ainsi, les investissements de qualité (Investment Grade) offrent un faible risque de défaut, notés de AAA à BBB-.
Les obligations à haut rendement (High Yield) présentent un risque accru, notées de BB+ à D.
De plus, les critères incluent la qualité de gestion, la santé financière et l’endettement.
Dès lors, les conseillers et investisseurs institutionnels privilégient souvent les actifs Investment Grade.
Cenpendant, les High Yield, malgré leur risque plus élevé, offrent généralement des rendements plus importants pour compenser.
Une aide précieuse est parfois fournie par les agences principales dont Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch.
Un critère rarement évoqué chez les vendeurs de placements et la devise. Votre risque devise est « colossal ». Ainsi ne vous faites pas piéger par les obligations chinoises…
Comment opter pour la "facilité" en achetant des fonds obligataires
Une autre façon d’obtenir une exposition aux obligations est d’investir dans un fonds obligataire (un fonds commun de placement ou des titres négociés en bourse, ETF).
Ce fonds détient des obligations.
Ces fonds sont pratiques car ils sont généralement peu coûteux.
Ils peuvent contenir une large base d’obligations diversifiées.
Ou, ils peuvent cibler une catégorie d’obligations selon des critères tels que la devise, la maturité, les rendements, les qualités, l’indexation sur l’inflation, etc.
Les Fonds et ETF peuvent s’appuyer sur des instruments financiers dérivés dans lesquels le fonds investit, comprenant des contrats de change à terme, des contrats à terme, des swaps et des options.
Lorsque vous achetez des obligations avec ces fonds (ou les obligations elles-mêmes sur le marché libre), gardez à l’esprit qu’il s’agit de transactions sur le « marché secondaire ».
Cela signifie que vous achetez auprès d’un autre investisseur et non directement auprès de l’émetteur.
Il est faux de dire que les investisseurs ne peuvent pas connaître l’échéance de toutes les obligations d’un fonds. En effet, certains fonds contiennent des titres à maturité identique et connue et libellée dans leur titre.
D’autres fonds mélangent et pondèrent toutes les maturités. Ce sont traditionnellement les fonds d’obligations proposés dans la plupart des contrats d’assurance vie, PEE, PER, et autres véhicules de placements à gestion dite « pilotée ».
Ces véhicules « fourre-tout » d’investissement ne conviennent donc pas à un investisseur qui souhaite conserver une obligation jusqu’à son échéance.
Ils sous-performent très souvent et servent de réceptacles à des titres parfois très peu qualitatifs.
À l’inverse de ces supports, les ETF peuvent être choisis avec une très grande précision et exigent très peu de frais.
Voici quelques exemples, mais attention à leur maturité. Selon le contexte économique, des maturités plus ou moins longues sont à privilégier.
auteur :
Auteur de l’article : Jean-François Luya, Conseiller indépendant en investissements financiers
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